Daniele a fait le Technicum neuchâtelois en horlogerie il y a déjà quelques années. À l’époque (en 1986), elle était la seule fille dans une classe de six. Elle a osé se lancer dans cette formation parce qu’elle vient d’une famille qui n’avait pas d’apriori sur le métier qu’elle choisirait. Pour eux, elle était libre de faire ce qu’elle voulait.
Après avoir réussi ses études, Danièle a travaillé pour différentes grandes marques horlogères et a appris plusieurs de complications que l’on ne pratique pas à l’école.
Elle a ensuite fait l’école de police à Colombier. Une fois en activité, après plusieurs années et suite à de nombreuses violences contre l’uniforme ses enfants lui ont demandé si vraiment elle souhaitait continuer ce métier, c’est suite à cette remarque qu’elle décida entre autre d’arrêter .
Le Cifom lui a proposé d’animer un cours, elle était surprise parce qu’elle n’avait jamais enseigné. La direction lui a proposé de venir tester et que si ça ne lui plaisait pas elle pourrait repartir. Ça a été une révélation et elle en a profité pour faire quelques formations complémentaires dans ce sens et ainsi rentrer dans le domaine de la formation en horlogerie.
Qu’est-ce qui te plaît dans ton travail ?
Ce que j’aime, c’est d’accompagner des jeunes à des moments clés de leur vie. De pouvoir jouer un petit rôle dans leur développement et surtout pouvoir les soutenir dans des phases souvent mouvementées.
Je trouve également formidable parce que j’ai animé un cours de communication non-violente. Pour moi, c’est un grand pas que d’inclure ces pratiques et de donner des outils concrets à des jeunes qui sont souvent démunis face à leurs émotions.
Quels seraient tes conseils pour ces jeunes filles ?
De se souvenir que rien n’est impossible
Qu’une fois que l’on a trouvé ce qui nous fait vibrer, il faut foncer
C’est quoi la suite pour toi ?
Je suis épanouie dans cette école, l’équipe est super et on se soutient les uns les autres. Je me vois rester là.
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